27 janvier, mobilisation conséquente !

La mobilisation du 27 janvier 2022 a permis la convergence des différentes professions, de la jeunesse concernant les aspirations salariales.
Plus de 150 000 manifestant.e.s, avec de multiples débrayages sur les lieux de travail, ont pu porter haut et fort les questions sociales et salariales si prégnantes pour la majorité de la population.
Les salarié.e.s, du secteur public comme du privé, les retraité.e.s, les jeunes en formation partagent toutes et tous une même priorité sur l’augmentation générale des salaires, du SMIC, des pensions, des minimas sociaux, allocations, bourses étudiantes, ainsi que le dégel du point d’indice.

Voir le communiqué intersyndical complet du 27/01/2022 ici.

CTMEN du 26 janvier 2022. Déclaration liminaire de la FSU

Après deux ans de crise sanitaire, ce CTMEN se tient dans un moment qui, s’il continue d’être dégradé par l’épidémie de la Covid-19, affiche des caractéristiques inédites ! L’inédit c’est l’évolution du gouvernement qui commence seulement à être enfin disponible pour des échanges sérieux sur les problèmes posés par l’épidémie pour le système éducatif.
C’est, pour la FSU, le résultat concret de la mobilisation massive des personnels qui s’est engagée le 13 janvier dernier et qui doit se poursuivre.
Depuis 20 mois, les organisations syndicales, dont la FSU, portent leurs exigences pour une École sécurisée sous Covid.
Depuis 20 mois, nous dénonçons la légèreté avec laquelle ce dossier est traité par le ministre. Nous avons demandé des équipements, une méthode de travail claire et lisible, de la concertation avec tous les acteurs du dossier et à chaque fois, Jean-Michel Blanquer a préféré répondre par des opérations de communication, le faisant passer pour le champion des écoles ouvertes, alors que nous n’avons jamais voulu les fermer ! Faut-il rappeler ici que si les écoles et les établissements
scolaires sont restés ouverts, c’est grâce, d’abord, aux personnels qui tiennent à bout de bras, seuls, le service public d’Éducation. Il a donc fallu 20 mois et une grève inédite pour que les lignes bougent. Des changements ont été promis sur la méthode. Nous jugerons sur les actes. Les quelques avancées annoncées doivent rapidement se concrétiser, il y a urgence !

Lire la déclaration complète de la FSU au CTMEN du 26 janvier ici.

Salaires : jeudi 27 janvier, l’heure est à la mobilisation de toutes et tous ! Communiqué intersyndical et tract à diffuser. Rendez-vous Bastille (dès 12h pour un concert, suivi du meeting intersyndical à 12h30 – 14h manifestation)

Cher-es collègues,

Les organisations CGT, FO, FSU, Solidaires, Fidl, MNL, Unef et UNL soutiennent les actions et mobilisations organisées dans les jours et semaines qui viennent pour exiger des augmentations de salaires et défendre les emplois et conditions de travail et appellent à une mobilisation interprofessionnelle sur les salaires et l’emploi le jeudi 27 janvier 2022.
Le RDV est fixé à Bastille à 12h30. La manif partira à 14h.

Dans l’académie de Versailles, plusieurs rassemblements départementaux s’organisent.

  • pour le 78 : rassemblement départemental jeudi 27 janvier à 10h, aux Mureaux – Salle SRV (à proximité de la Gare) – 24 avenue Paul Raoult.
  • pour le 92 : rassemblement départemental jeudi 27 janvier – 11h, devant la DSDEN à Nanterre.
  • pour le 95 : rassemblement départemental jeudi 27 janvier à 9h, à la Maison des syndicats à Cergy.

Vous trouverez en PJ le tract à distribuer et afficher ainsi que l’appel des retraités.

Tract intersyndical salaires du 27/01/2022

Tract appel fédérations de retraités du 27/01/2022

DECLARATION FSU AU CSE du 20/01/2022

Ce CSE se déroule à nouveau dans un contexte sanitaire très compliqué. Le système éducatif subit la 5ème vague du COVID de plein fouet, et les personnels de l’Éducation nationale et de l’Enseignement supérieur sont mis à rude épreuve pour maintenir les établissements ouverts en mode très dégradé.

Le nombre de cas positifs et de classes fermées dans le pré-bac n’arrête pas d’augmenter et ceci malgré les allègements successifs des protocoles. Les personnels sont excédés par la multiplication de ceux-ci, et par le manque de communication et de considération de la part du ministre Jean-Michel Blanquer.

Rien ou presque n’a été fait pour améliorer la sécurité sanitaire sur les campus. L’enseignement en « distanciel », mode dégradé d’enseignement revient dans certains établissements. Pour tenter de masquer son incurie, le ministère de l’Enseignement supérieur prétend que les capteurs de CO2 ne sont pas si efficaces que cela… sans proposer de solution crédible ! Il s’est davantage préoccupé de s’immiscer dans les débats scientifiques, pour mieux les falsifier, que de traiter les véritables urgences.

Si nous partageons la volonté de maintenir les Écoles, collèges, lycées et universités ouverts, nous avons aussi toujours dit que cela devait se faire avec des moyens renforcés pour garantir à la fois la sécurité des élèves, des étudiant-es et des personnels tout en maintenant une qualité de service public d’éducation pour l’ensemble des usagers.

Après deux années de pandémie et de gestion chaotique par les ministres Blanquer et Vidal, les personnels sont fatigués, leur santé physique et psychique sont mises à rude épreuve et le système éducatif est abîmé … il faudra plus que de beaux discours pour réparer les dégâts. C’est bien pour demander des moyens supplémentaires de protection et pour permettre à l’École de fonctionner correctement que les personnels, exaspérés par la situation actuelle, se sont mis massivement en grève le 13 janvier dernier et continue d’être mobilisés aujourd’hui.

Cette mobilisation, inédite par son ampleur, a obligé le gouvernement à réagir. Si un début de réponse aux attentes des personnels a été donné par le 1er ministre, nous sommes encore loin du compte.

La FSU sera vigilante quant au suivi des annonces notamment en ce qui concerne les moyens octroyés pour permettre d’améliorer rapidement la situation. Au-delà de ces annonces, elle rappelle son exigence que soient créés tous les postes nécessaires pour assurer les remplacements et que les écoles, établissements du secondaire et universités soient dotés en matériel de protection en nombre suffisant, bien au-delà des volumes annoncés et y compris pour les élèves et étudiant-es.

Les ministères n’ont toujours pas pris la pleine mesure de la situation dans laquelle sont nos Écoles, établissements scolaires et universités. La FSU demande que les épreuves de spécialités de mars soient reportées et organisées plus tard sur la base des programmes prévus pour des épreuves en mars. Elle demande aussi que soient annulées les évaluations de mi-CP et que des discussions soient rapidement ouvertes pour adapter à nouveau la durée des PFMP et les épreuves aux examens dans la voie professionnelle.

Concernant les PFMP, la FSU s’interroge encore sur l’objectif poursuivi par le ministère quant aux discussions ouvertes sur leur évolution pédagogique ; où en est-on du calendrier et du contenu de ces discussions ? Elle rappelle son attachement aux équilibres trouvés lors de l’écriture de la circulaire de 2016 et à l’application stricte du statut des PLP.

La FSU dénonce les dernières annonces du candidat-président Macron relatives à l’enseignement supérieur qui préparent une forte augmentation des frais d’inscription. Ces annonces font peser de lourdes menaces sur l’avenir du post-bac et de l’Université. La tentative de la ministre Frédérique Vidal pour éteindre l’incendie n’a pas rassuré. La FSU rappelle la nécessité d’offrir un accès gratuit à l’enseignement post-bac et universitaire.

Concernant les textes à l’ordre du jour, le texte 4 relatif à la prise en compte du Service National Universel dans le décompte des PFMP a été retiré de l’ordre du jour. Ce texte va-t-il faire l’objet de nouvelles discussions ou le projet du ministère est-il abandonné ?

Quant au point 9 relatif à l’instance départementale chargée de la prévention de l’évitement scolaire, la FSU s’interroge sur le fonctionnement et les finalités de cette nouvelle instance. Elle s’interroge aussi sur l’absence de représentant-es des services de l’aide sociale à l’enfance. Par ailleurs, la FSU  rappelle que, pour elle, c’est bien à l’Éducation nationale de mettre en œuvre les moyens pour vérifier que l’obligation scolaire est respectée par toutes et tous ; cela doit passer par une réelle politique volontariste d’accueil de tous les enfants avec un renforcement des moyens alloués concernant la prévention, l’accueil et le contrôle.

Le point 35 de l’ordre du jour, sur le versement de la taxe d’apprentissage, nous permet de rappeler que nous sommes contre la réforme en cours qui va diminuer la part allouée aux formations technologiques et professionnelles sous statut scolaire et mettre en difficulté budgétaire ces EPLE.

Pour conclure, la FSU rappelle qu’un investissement supplémentaire et substantiel dans la durée est nécessaire pour renforcer rapidement le système éducatif et lui permettre d’assumer l’ensemble de ses missions au service de la réussite de tous les élèves et étudiant-es. Cela passe nécessairement par la reconnaissance matérielle et morale des métiers de l’Éducation. C’est pour cela qu’elle a appelé les personnels à rester mobilisés, à poursuivre et à amplifier la mobilisation sous toutes ses formes cette semaine.

D’ores et déjà, elle appelle les personnels à se mettre en grève le 27 janvier dans le cadre de l’appel interprofessionnel, aux côtés des salarié-es du privé et des autres agent-es du public, pour obtenir un collectif budgétaire afin de répondre aux revendications des AED et AESH en première ligne face à la crise sanitaire et sa gestion catastrophique, de permettre des recrutements massifs et de réduire les effectifs dans les classes, d’augmenter les salaires des personnels, au-delà des annonces du Grenelle de l’Éducation, dans le cadre du dégel du point d’indice et des augmentations indiciaires.

Lycéens violentés et méprisés : Castex et Blanquer responsables

Le 12 janvier, les organisations de la communauté éducative ont demandé à être toutes reçues par le Premier Ministre.
Jeudi dernier, à la suite d’une mobilisation exceptionnelle de tous les acteurs de l’éducation, les ministres Castex, Blanquer et Véran ont fini par accueillir la délégation, mais ont refusé catégoriquement de laisser entrer les représentants lycéens (MNL et LVL). Alors, la FCPE a proposé aux ministres d’accorder l’une de leurs places aux lycéens. Ceux-ci ont délibérément refusé.
La mobilisation lycéenne a été, en ce début de mouvement, massive avec plus d’une centaine d’établissements bloqués ou très sérieusement perturbés à travers la France.

Lire le communiqué intersyndical du 19/01/2022 complet ici.

Manifestation du 20 janvier 2022 en Ile de France interdite : la FSU proteste

La FSU vient d’apprendre que la préfecture de police de Paris a interdit la manifestation régionale prévue le 20 janvier à Paris, organisée par une intersyndicale éducation réunissant la CGT educ’action, la FNEC-FP-FO, la FSU, SUD éducation, la FCPE, et La voix lycéenne.

Après une manifestation réussie, le 13 janvier, la préfecture de police interdit l’expression des revendications des personnels à la suite des annonces faites par le premier ministre. Annonces qui ne sont pas suffisantes après le chaos engendré par la gestion de la crise sanitaire par le ministère de l’Education nationale.

La FSU proteste vivement et exige que l’interdiction de manifestation soit levée.

Salaires : le 27 janvier, l’heure est désormais à la mobilisation de toutes et tous!

Personne ne peut ignorer le contexte social et économique, les augmentations des produits de première nécessité, de l’énergie comme de l’alimentation et finalement du coût de la vie pour toutes et tous, jeunes, actifs, demandeurs d’emploi et retraités.
Personne n’ignore que seuls les salaires, les pensions et les aides et allocations continuent de stagner ou même de baisser au regard de l’inflation, de décrocher par rapport aux qualifications dans le privé comme dans le public.
Si, dans de certains secteurs et entreprises des mobilisations et des négociations ont permis d’obtenir des revalorisations de salaires, trop souvent encore les négociations sont au point mort ou les propositions des employeurs loin du compte.

Lire le communiqué intersyndical complet d’appel au 27/01 du 17/12/2021

La santé des élèves mérite mieux que des instrumentalisations politiciennes !

L’Assemblée nationale, dans le cadre de l’examen du projet de loi 3DS -différenciation, décentralisation, déconcentration et portant
diverses mesures de simplification de l’action publique locale-, vote l’article 41A qui vise à « étudier dans les 6 mois les perspectives du
transfert de la médecine scolaire aux départements ».
93% des infirmières de l’Education nationale luttent depuis de nombreux mois contre l’externalisation de la santé à l’école présente dans
ce projet de loi 3DS car ce transfert de compétences ne permettra pas « d’accroître la performance de la santé scolaire grâce à un
pilotage départemental » mais nuirait gravement à l’objectif ambitieux posé par la loi à l’École : celui de la réussite scolaire.

Lire le communiqué complet “FSU”, FCPE, voie lycéenne du 17/12/2021.

Après la grève du 13 janvier : maintenir la pression pour le respect de l’éducation et la reconnaissance des personnels

Le jeudi 13 janvier, la mobilisation des personnels à l’appel de toutes les fédérations de l’Education a débouché sur une grève inédite par son ampleur. Des personnels de tous les corps de métiers se sont retrouvés dans l’action pour exprimer leur exaspération dans la situation actuelle : gestionchaotique de la crise sanitaire qui conduit à une désorganisation complète des écoles et établissements scolaires, mépris et manque de considération pour les personnels de la part de Jean-Michel Blanquer.
Celle mobilisation a obligé le gouvernement à réagir rapidement.

Dans l’après-midi le Premier Ministre a annoncé recevoir en urgence les organisations syndicales. Cette initiative gouvernementale montre aussi la reprise en main du dossier de la crise sanitaire dans l’Education
par le Premier Ministre. Cette journée de grève unitaire du 13 janvier aura fait la preuve que la profession rassemblée à l’appel des syndicats et en nombre dans la rue est écoutée et en mesure de peser.

Lire le communiqué intersyndical complet du 16/01/2022 ici.

Après cette journée historique, la FSU exige des mesures sanitaires immédiates et l’ouverture très rapide de discussions sur les moyens et les salaires

Cette journée de grève dans l’éducation est historique avec 75% de grévistes dans les écoles dont la moitié sont ainsi restées fermées, 62% dans les collèges et lycées généraux et technologiques et plus de 50% dans les lycées professionnels.  

Les nombreuses manifestations sur le territoire ont rassemblé l’ensemble des personnels, les enseignant-es bien sûr mais également les AESH, les infirmières, les CPE, les agents administratifs, les personnels territoriaux des écoles, les psychologues scolaires, les AED, les personnels sociaux… et aussi les corps d’inspection et chefs d’établissements dans une mobilisation soutenue également par les parents d’élèves et les organisations de jeunesse.

Les exigences sur le sanitaire sont fortes et doivent être entendues mais elles débordent largement ce cadre. Les revendications sur l’urgence des moyens humains donc du recrutement et celles sur les salaires ont été largement portées dans les mobilisations.  C’est pourquoi la FSU exige du gouvernement l’ouverture au plus vite de négociations pour répondre aux revendications des personnels portées tout au long de cette journée de grève.

Le gouvernement doit ainsi répondre à l’urgence de protéger la santé de l’ensemble des personnels, des élèves et des familles, en appuyant ces décisions sur les connaissances scientifiques et sur le dialogue social, en particulier en équipant les personnels et les locaux (masques chirurgicaux et FFP2, autotests, capteurs de CO2…). Un collectif budgétaire doit être très vite adopté pour recruter les personnels nécessaires pour répondre notamment aux besoins de remplacement.

L’intersyndicale est reçue ce soir par le Premier Ministre, le Ministre de l’Education ainsi que le Ministre de la Santé, la FSU y portera les exigences des personnels et, en fonction des réponses apportées, étudiera les suites rapides d’actions nécessaires.