Prime pour les professeur·es principaux de 4e SEGPA : une nouvelle victoire syndicale du SNUEP-FSU !

Suite à une première action déterminée du SNUEP-FSU, les professeur·es de lycée professionnel (PLP) professeur·es principaux de classe de 3e SEGPA perçoivent depuis l’année dernière l’indemnité qui leur était due. Mais le ministère refusait de la verser à celles et ceux
qui exercent cette mission en classe de 4e SEGPA. L’action syndicale du SNUEP-FSU paie de nouveau car dorénavant les PLP professeur·es principaux des classes de 4e SEGPA vont bien pouvoir la percevoir.
Alors que le ministère refusait d’appliquer complètement le décret de septembre 2019, le SNUEP-FSU a accompagné et soutenu les collègues qui le souhaitaient dans leurs recours et démarches au tribunal administratif pour remédier à cette profonde injustice.
La première procédure intentée en justice n’est pas arrivée à terme, mais le rectorat de Bordeaux vient d’annoncer à la collègue concernée la mise en paiement de l’indemnité qui lui est due.

Lire le communiqué complet du SNUEP-FSU du 24/04/2022

Fonction publique : pendant la campagne, le mépris continue.

Voilà 10 jours que la Ministre de la Transformation et de la Fonction publiques a parlé d’un « dégel de la valeur du point d’indice avant l’été ».

Cette annonce n’a été suivie que d’un assourdissant silence malgré les demandes de la FSU et de l’intersyndicale fonction publique, répétées depuis des mois, que soient ouvertes des négociations.
A minima, des éléments d’explication auraient pu être donnés et des possibilités de discussions informelles auraient pu être ouvertes quant à la nature de la mesure envisagée.


Non, c’est un silence assourdissant qui fait suite à l’annonce de la Ministre Amélie de Montchalin !

Lire le communiqué de la FSU complet ici du 24/03/2022

Appel de la FSU avant le 1er tour de l’élection présidentielle

La politique menée par Emmanuel Macron a nourri les désespérances, terreau de la progression des idées d’extrême droite. Démantèlement des outils de la démocratie sociale, démantèlement des services publics, gestion catastrophique de la crise sanitaire, atteinte aux libertés individuelles et collectives, politique très restrictive d’accueil des
migrant-es, baisse de la fiscalité au profit des plus riches et des entreprises, répression de la contestation sociale, aggravation des inégalités et développement de la précarité ont caractérisé ce quinquennat et nourrissent aujourd’hui la progression des idées d’extrême droite.

Lire le texte FSU complet ici.

E. MACRON PORTE UN PROJET DÉVASTATEUR POUR LA VOIE PROFESSIONNELLE SCOLAIRE

Lors de la présentation de son programme pour les élections présidentielles de 2022, le candidat E. Macron a confirmé son projet d’une réforme d’ampleur des lycées professionnels. Parallèlement, il promet « une rémunération des lycéens professionnels, en changeant totalement de logique de formation, en s’inspirant de ce que nous avons réussi sur l’apprentissage ».
Cette proposition et ces éléments de langage masquent en réalité un projet beaucoup plus dévastateur pour les jeunes issus de milieux défavorisés qui se destinent aux métiers d’ouvrier·es et d’employé·es. Son objectif, encore inavoué, est en réalité d’exclure du giron de l’Éducation nationale tous les jeunes en difficultés sociale et scolaire pour les transférer dans un secrétariat d’État dédié au sein du ministère du Travail.
Son projet n’est pas non plus d’offrir une rémunération à toutes les jeunes mais seulement à celles et ceux parvenu·es en terminale. Pour cela, il veut créer un nouveau statut de stagiaire de la formation, où le temps passé en entreprise augmentera significativement au détriment du temps en lycée – si tant est que les lycées ne soient pas immédiatement transformés en centre de travail !

Lire le communiqué du SNUEP-FSU complet du 1803 ici.

CTMEN du 16 mars 2022 – Déclaration liminaire de la FSU

Ce CTMEN se tient alors que, depuis trois semaines, les forces armées de Russie ont envahi l’Ukraine et plonge ce pays dans la guerre et le chaos. Des femmes, des hommes, des enfants meurent dans des combats armés, sous les bombardements et prennent la route de l’exil.

La FSU condamne cette invasion. Elle affirme sa solidarité avec le peuple ukrainien ainsi qu’avec les citoyennes et citoyens russes qui expriment leur opposition à la guerre. La FSU défend la paix et milite pour une solution dans le cadre multilatéral de l’ONU, qui passe par un retrait immédiat des troupes russes du sol ukrainien et le retour à la diplomatie. La FSU revendique une politique d’accueil de toutes et tous les réfugié-es, loin de toutes les considérations nauséabondes et des politiques menées qui laissent entendre qu’il faudrait choisir, parmi les personnes qui fuient des pays en guerre, celles d’entre elles et eux qui mériteraient davantage que d’autres d’être accueillies dignement.

À l’horreur de la guerre, s’ajouterait donc celle du racisme ! C’est inacceptable !

Lire la déclaration complète au CTMEN du 16 mars 2022.

Déclaration FSU au CSE du 16/03

Monsieur le Président, Mesdames et Messieurs les membres du CSE,

La FSU tient à commencer sa déclaration en condamnent une fois de plus l’invasion de l’Ukraine par les armées russes. La responsabilité de cette guerre, aux conséquences humaines terribles, incombe à Vladimir Poutine et à son régime.

La voie vers une paix à long terme passe par la diplomatie, un désarmement négocié, le financement de plans pour la justice sociale et climatique qui devrait être la priorité des États plutôt que la relance des budgets militaires ou l’élargissement de l’OTAN.

Dans ce contexte alarmant, la FSU affirme sa solidarité avec le peuple ukrainien qui résiste courageusement à l’agression et  avec les réfugié-es qui par millions fuient le conflit. Elle rappelle son opposition à toute escalade militaire dont les conséquences, imprévisibles, peuvent conduire à un engrenage et à une confrontation des impérialismes au détriment des peuples.

Continuer la lecture de Déclaration FSU au CSE du 16/03

Amplifier le mouvement de condamnation de la guerre, accroître la solidarité avec le peuple ukrainien et les acteurs de paix en Russie.

Le Collectif national des Marches pour la Paix se félicite :
– de la multiplication des rassemblements et manifestations contre la guerre en Ukraine, contre les bombardements, pour un cessez-le-feu immédiat, pour le retrait des troupes russes,
– de l’adoption en session extraordinaire d’urgence de l’ONU le 2 mars d’une résolution contre la guerre
menée par la Russie en Ukraine par 141 voix pour, 5 contre et 35 abstentions.

Lire la déclaration complète du collectif national des marches pour la paix.

Communiqué de presse intersyndical – Dégel du point d’indice : le gouvernement doit négocier pour une augmentation immédiate !

Le gouvernement vient d’annoncer, par la voix de la ministre de Montchalin, une augmentation de la valeur du point d’indice “d’ici l’été”.
C’est grâce à la persévérance des personnels et de leurs organisations syndicales, c’est grâce à la mobilisation unitaire prévue le 17 mars que le dégel est annoncé.
Par cette annonce, le gouvernement démontre les limites de sa propre politique, menée pendant près de 5 ans, durant lesquels contre toute évidence il s’est refusé à toute hausse de la valeur du point d’indice. Nos organisations se sont toujours opposées à ce refus persistant qui a produit des effets terribles pour les personnels et pour l’attractivité de la
Fonction publique.

Lire le communiqué intersyndical complet ici.

Déclaration FSU CHSCTMEN du 14032022


Ce CHSCTMEN est à nouveau réuni après les annonces du gouvernement dans lesmédias et après la publication d’une nouvelle version du protocole.
Le ministère a choisi d’organiser deux catégories de réunions sanitaires avec les organisations syndicales représentatives hors du cadre du CHSCT. Ces réunions peuvent avoir leurs justifications et leur intérêt, mais comme la FSU le rappelle régulièrement, elles ne peuvent se substituer à la consultation réglementaire des CHSCT, à tous les niveaux.
Le protocole a donc été allégé, en lien avec les modifications des règles en population générale, en lien avec la levée d’une grande partie des contraintes.
Le ministère de l’Education nationale, de la jeunesse et des sports a fait le choix depuis les premiers temps de la crise de s’en remettre à l’expertise des scientifiques et aux décisions du ministère de la santé. Pourtant, c’est bien l’employeur qui reste responsable de la santé au travail de ses agent-es et qui doit prendre toutes les mesures nécessaires pour les protéger.

Lire la déclaration FSU au CHSCTMEN du 14/03 complète ici.