NON À LA LOI DE TRANSFORMATION DE LA FONCTION PUBLIQUE !

Les organisations syndicales de la Fonction publique CGT, CFDT, FO, UNSA, FSU, SOLIDAIRES, FA-FP, CFE-CGC, et CFTC et réaffirment leur opposition à la loi de transformation de la fonction publique votée ce 23 juillet au Sénat après le vote du 18 juillet à l’Assemblée nationale.

ici le communiqué complet


Cette loi contourne le statut de la fonction publique, garant de la neutralité du service rendu et de l’égalité des droits des agentes et agents mais aussi des usagères et usagers.
Elle va également réduire les capacités des organisations syndicales à défendre collectivement les droits des agentes et des agents publics en termes de carrière et de santé et sécurité au travail par l’affaiblissement des commissions administratives paritaires (CAP) et la suppression des comités d’hygiène, santé et conditions de travail (CHSCT).
Cette loi va encourager et accentuer la précarité avec des contrats à durée déterminée non renouvelables, ne permettant ni l’accès au CDI, ni à la titularisation.
Enfin, les différents outils dits « de ressources humaines » contenus dans cette loi comme la rupture conventionnelle ou le détachement d’office pourraient être utilisés pour pousser les fonctionnaires à quitter la fonction publique ou pour les obliger à suivre leurs missions concédées au secteur privé.
Dans un contexte difficile et face à un gouvernement ayant un double langage, nos organisations syndicales appellent les personnels à se rassembler autour de leurs organisations syndicales représentatives pour continuer de défendre collectivement leurs droits et un service public porté par les valeurs républicaines de liberté, égalité, fraternité et laïcité.
Enfin, elles invitent le gouvernement et les ministres en charge de la Fonction publique à s’inscrire dans un véritable dialogue social constructif et respectueux, source de progrès social tant dans l’intérêt des personnels que des usagères et usagers.
Nos organisations syndicales entendent résolument continuer à défendre la Fonction publique. Elles se rencontreront le 5 septembre prochain pour aborder tous les enjeux majeurs comme ceux du pouvoir d’achat, des retraites et de cette loi et débattre de toutes les initiatives qu’elles jugeront nécessaires.
Ce 23 juillet restera un mauvais coup porté à la fonction publique, à l’emploi public, au service public et à l’ensemble de la population.
Paris, le 23 juillet 2019

Éducation nationale : la FSU demande des engagements au Ministre

A la demande de la FSU, le Ministre recevra les organisations syndicales, du premier et du second degré, à la mi-août pour traiter des questions spécifiques à chaque niveau d’enseignement et des conditions de la rentrée scolaire. La FSU a rencontré aujourd’hui le Ministre de l’Éducation nationale. Une rencontre qui a permis de revenir sur les points de désaccords comme sur les chantiers en cours ou à mettre en perspective dès la prochaine rentrée. La FSU prend acte de l’affirmation du Ministre d’ouvrir les discussions annoncées par le Président de la République concernant la revalorisation des enseignant-es, en lien avec la future réforme des retraites, à partir de la rentrée. La FSU s’engagera dans ces discussions et demande des mesures de valorisation salariale passant également par des améliorations de carrière et des discussions spécifiques sur la réforme des retraites qui risque d’être particulièrement pénalisante pour l’ensemble des personnels de l’Éducation nationale. La FSU prend acte de l’affirmation du Ministre d’ouvrir les discussions annoncées par le Président de la République concernant la revalorisation des enseignant-es, en lien avec la future réforme des retraites, à partir de la rentrée. La FSU s’engagera dans ces discussions et demande des mesures de valorisation salariale passant également par des améliorations de carrière et des discussions spécifiques sur la réforme des retraites qui risque d’être particulièrement pénalisante pour l’ensemble des personnels de l’Éducation nationale. A propos du comité de suivi sur la réforme du bac, au-delà d’un échange de diagnostic sur la réforme en cours, la FSU a demandé qu’il permette d’opérer les modifications nécessaires sur cette réforme. La FSU a demandé au Ministre d’entendre les inquiétudes des personnels comme les désaccords qui peuvent s’exprimer. Elle a redit son engagement à défendre un projet éducatif au service de la réussite de tous les jeunes et s’attachant particulièrement à prendre en charge les élèves les plus fragiles. La FSU a demandé que tout soit mis en œuvre, en paroles comme en actes, pour rendre les personnels, enseignant-es comme non enseignant-es, acteurs du système éducatif, reconnus et valorisés comme tels.
Les Lilas, 17 juillet  2019