Mobilisation des retraites

Après les mobilisations nationales unitaires coordonnées par les départements des 31 mars et 1er octobre, à l’appel de 9 organisations syndicales et associatives de retraités, les retraités de tout le pays manifesteront massivement à Paris le 2 décembre pour exiger :

  • L’Augmentation immédiate des pensions et des retraites de base et complémentaires et leur indexation sur les salaires moyens
  • La défense et l’amélioration de notre Sécurité sociale au niveau santé et retraite
  • Le développement des Services publics de proximité
  • Défense des libertés individuelles et collectives

Retrouver le texte de l’intersyndicale pour le 2/12/2021 complet ici.

Déclaration de la FSU – CSE du jeudi 25 novembre 2021

Ce jeudi 25 novembre est une nouvelle journée internationale de lutte contre les violences faites aux femmes. Force est de constater que ni les employeurs privés ni – plus surprenant –  les employeurs publics ne prennent toutes les mesures nécessaires (moyens budgétaires, structurels et humains) pour prévenir, lutter et faire cesser les violences faites aux femmes sur le lieu de travail. Selon les résultats d’une enquête de l’Institut national d’études démographiques (INED) publiée en 2020, 16,5 % des femmes fonctionnaires sont victimes de violences au travail.

La Fonction publique ne garantit pas une protection contre la violence au travail pour les femmes ; loin s’en faut. Par ailleurs, les hiérarchies sont surreprésentées parmi les agresseurs. Cette étude pointe encore qu’il est difficile pour une femme qui subit des violences dans son travail d’interpeller son employeur et d’obtenir de sa part les mesures qui devraient immédiatement s’imposer. Depuis la signature de l’accord égalité professionnelle de la Fonction publique en novembre 2018, chaque ministère doit déployer un dispositif de signalement des actes de violence, de discrimination, de harcèlement moral ou sexuel et des agissements sexistes.

Trois ans après, l’Éducation nationale n’a toujours pas rendu les arbitrages nécessaires à la mise en œuvre d’un dispositif national. Malgré cela, les représentant-es de la FSU en CHSCT œuvrent au quotidien dans toutes les académies pour que des dispositifs locaux voient le jour. Alors que c’est chose faite dans certaines académies, la FSU dénonce le retard pris dans plusieurs autres et demande au ministère d’intervenir sans plus attendre auprès d’elles.

Le ministère est aussi en processus de labellisation AFNOR égalité diversité. Il est manifeste que l’égalité filles garçons ne semble pas être une priorité au sein de l’Education nationale. Le manque de moyens alloués aux établissements implique que la mission référent-e égalité ne peut être ni assumée ni rémunérée. La FSU revendique une dotation spécifique par établissements et un fléchage précis sur les référent-es égalité. Cette grande cause nationale doit dépasser le slogan et engager pleinement les employeurs publics à tous les niveaux. La FSU demande au ministère qu’il réponde aux enjeux par les moyens humains et financiers nécessaires à la réalisation de campagnes nationales d’information.

Dans l’enseignement supérieur et la recherche, le SNESUP-FSU avec la FSU veillera à ce que le  «plan national de lutte contre les violences dans l’ESR» qui vient d’être publié ne reste pas lettre morte. Par ailleurs, faire reculer les VSS dans l’ESR implique notamment de faire peser sur tous les établissements une obligation de résultat tout en les dotant de moyens dédiés à la lutte contre les VSS, de leur enjoindre de rendre compte à la communauté (notamment devant des conseils élus) de leur (in)action, de faire évoluer les procédures disciplinaires, toutes mesures que le plan d’action national n’envisage pas.

Le gouvernement doit mettre en œuvre sans plus attendre un grand plan de lutte contre les violences sexistes et sexuelles.

Palestine : Droits de l’enfant et libertés fondamentales, faire respecter le droit par l’État d’Israël !

Le 20 novembre dernier avait lieu la journée mondiale de l’enfance qui célèbre l’adoption à l’ONU de la Déclaration et de la Convention relative aux droits de l’enfant. Cette convention est régulièrement piétinée par l’État d’Israël, dont les forces armées tirent à balle réelle sur les enfants dans les territoires occupés, n’hésitent pas à les arrêter et à les faire juger, sans avocat, par des tribunaux militaires. Les emprisonnements sont nombreux, près de 160, en dépit de la Convention de Genève, tandis que près de 1150 enfants ont été arrêtés depuis le début de l’année.

Dans les territoires occupés, le quotidien de très nombreux enfants palestiniens est marqué par les mesures vexatoires, les expulsions, les entraves à la circulation et la violence des colons, protégés ou soutenus par les forces de sécurité israélienne.

La répression qui s‘abat sur les enfants palestiniens participe d’un régime institutionnalisé d’oppression systématique et de la volonté des gouvernements israéliens de le perpétuer, avec pour objectif final avec le refus du partage de la terre et d’une solution viable à deux Etats, conforme au droit international.

C’est à cette aune également qu’il faut comprendre la répression qui a touché le 22 octobre dernier, six ONG palestiniennes, dont Defence for Children International-Palestine et Addameer qui documentent les violations du droit sur les questions des enfants et des prisonniers : elles ont été classées  comme « organisation terroriste » par le gouvernement Bennett. Cette accusation politique, dénuée de preuves convaincantes, a été depuis dénoncée par les agences des Nations-Unies.

Le 27 novembre prochain à 14h, Place de la République à Paris, aura lieu un rassemblement exigeant la libération des enfants palestiniens. La FSU soutient cette mobilisation et appelle le gouvernement français à sortir de sa complicité vis à vis de l’Etat d’Israël. La FSU s’est également associée à d’autres organisations pour porter une demande de protestation et d’intervention par les autorités françaises et européennes à propos de la répression des 6 ONG palestiniennes défendant les droits humains.

La FSU rappelle son exigence que le gouvernement français agisse en prenant des sanctions tant que le gouvernement israélien ne se conformera pas au droit international : l’article 2 de l’accord d’association UE-Israël mentionne que «  les relations entre les parties, de même que toutes les dispositions du présent accord se fondent sur le respect des principes démocratiques et des droits humains fondamentaux énoncés dans la Déclaration universelle des Droits de l’homme. » Au regard de la politique menée actuellement par le gouvernement israélien, la France doit demander la suspension de cet accord, ainsi que refuser la signature le 9 décembre prochain de l’accord de participation d’Israël au programme européen de recherche et d’innovation « Horizon Europe », pour lequel la diplomatie israélienne a obtenu une clause stipulant que soit explicitement écrit qu’[Israël] « n’accepte pas la définition que donne l’UE du territoire situé au-delà des lignes de 1967 ».

Le ministère accentue l’opacité du mouvement

Plutôt que de chercher les moyens de fluidifier le mouvement des personnels enseignants et de lever les blocages qu’il crée lui-même par ses choix de principes de gestion, la faiblesse des recrutements, le ministère instaure des possibilités de petits bricolages à la main par les
services déconcentrés par la mise en place dès 2022 d’un mouvement national de postes à profil (POP). Cette mise en place s’est faite dans la précipitation, sans réflexion poussée et sans concertation avec les représentant-es des personnels.

Lire le communiqué SNES/SNEP/SNUEP/SNUIPP complet du 25/11/2021

COP 26, la FSU s’engage pour une prise en compte de l’impact environnemental des activités militaires et pour le désarmement

Alors que la COP 26 vient de s’achever, la FSU rappelle qu’avec 213 autres signataires internationaux, elle s’est engagée à cette occasion sur les questions liées au désarmement et à l’impact environnemental des activités militaires. Elle est signataire d’une pétition internationale, adressée aux gouvernements, exigeant que les activités militaires soient prises en compte dans les politiques visant à limiter le changement climatique.

Lire le communiqué complet de la FSU du 24/11/2021

Déclaration de la FSU au CSE du 18/11/2021

M. le directeur, M. le président, madame et monsieur les membres du conseil,

La FSU s’est adressée hier au président de la République par lettre ouverte pour exprimer son indignation devant l’absence de réaction du ministre de l’Éducation nationale, face aux attaques orchestrées par certains médias contre l’École et ses enseignant-es. Après les propos de ce même ministre et ceux de la ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche accusant des universitaires ou des syndicalistes d’être « islamo-gauchistes », une nouvelle ligne rouge a été franchie. Ce climat de défiance et de stigmatisation doit cesser. Les enseignant-es  ne doivent pas être livré-es à la vindicte publique.

Continuer la lecture de Déclaration de la FSU au CSE du 18/11/2021

La FSU écrit au président de la république suite aux propos tenus dans le figaro magazine.

Monsieur le Président de la République,

Nous vous adressons cette lettre ouverte en tant que représentant-es de professions gravement mises en cause mais aussi en tant que citoyennes et citoyens choqué-es de voir se développer un discours démagogique, opportuniste, diffamatoire et dangereux pour la cohésion de toute la société à travers les attaques contre l’institution scolaire et ses personnels.

A la suite des propos du ministre de l’Éducation nationale sur la «culture woke» qui aurait gangréné le monde de l’éducation, et les menaces qu’il a énoncées à l’égard d’une partie des personnels qui,selon lui, ne respecteraient pas les valeurs de la République ; après les propos de la ministre de l’Enseignement supérieur sur «l’islamo gauchisme» à l’Université, le dossier du Figaro Magazine a sonné, pour nombre d’enseignantes et enseignants de France comme une nouvelle remise en cause de leur professionnalité. Alors que la grandeur de notre profession a toujours consisté à être capable d’articuler engagement fort et neutralité, dans le respect des programmes, voilà désormais les
personnels accusés d’endoctriner leurs élèves. Dans ce dossier, la présidente du conseil supérieur des programmes, qui exerce sa mission auprès du ministre de l’Éducation nationale, abonde dans
ce sens en assurant être contrainte de «protéger l’institution scolaire de toutes les modes en vogue dans la société et de la prémunir des idéologies de la déconstruction postcoloniales ou identitaires».
Elle appelle clairement à surveiller les enseignant-es, ce qui revient à les présumer coupables !

Lire le courrier complet du 17/11 de la FSU ici.

L’intersyndicale FSU/CGT-Solidaire écrit à la ministre de la fonction publique

Madame la Ministre,
Messieurs les Chargés de mission,

Dès l’annonce de la séquence dénommée « Conférence sur les perspectives salariales », nos organisations syndicales s’étaient montrées circonspectes sur la nature de l’exercice proposé.
En effet, ces échanges nous semblaient intéressants si tant est que pouvaient s’y articuler réflexion de fond et propositions immédiates, mais nous avions immédiatement dit aussi que le statut de ces échanges était empreint d’un grand flou et la conclusion de cet exercice à proximité des élections présidentielles nous interrogeait fortement.
C’est peu de dire que le lancement concret de ladite conférence, le 27 octobre dernier, n’a pas levé nos réserves, bien au contraire.
Comment peut-on comprendre que, dans des débats qu’on nous annonçait sans tabou ni a priori, les thématiques abordées jusqu’au terme du processus soient d’ores et déjà arrêtées sans aucune
concertation préalable ?

Lire la lettre complète de l’intersyndicale du 16/11/2021 ici.

CTMEN du 9 novembre 2021 Déclaration liminaire de la FSU

Le gouvernement vient d’annoncer une prime « inflation » de 100 € pour les personnes dont le revenu est inférieur à 2 000 € nets, prétendant ainsi répondre, en urgence, à l’envolée des prix du carburant. La FSU rappelle que cette indemnité ne répond en rien à la réalité de l’envolée des prix sur beaucoup de produits de première nécessité, soulignant par exemple que pour une rémunération nette de 2 000 €, les 3 % d’inflation prévus pour la période 2021-2022, aboutissent à une perte de pouvoir d’achat mensuelle équivalente à 60 €. Cette indemnité présente un caractère profondément inégalitaire : par exemple, un couple d’agents ou de salariés percevant chacun 1 950 € nets par mois avec deux enfants à charge percevrait un total de 200 € tandis qu’un·e parent·e isolé·e avec trois enfants à charge et gagnant 2 050 € par mois ne percevrait… rien !

Lire la déclaration complète de la FSU au CTMEN du 09/11/2021.

Lire le vœu intersyndical unitaire voté lors du CTMEN du 09/11/2021.