Situation sanitaire : le gouvernement doit prendre des mesures immédiatement !

Le lundi 27 décembre, le Premier ministre et le ministre de la Santé et de la solidarité ont détaillé un ensemble de mesures sanitaires, dans le contexte de la nouvelle vague pandémique et de la propagation du variant Omicron. Aucune nouvelle mesure ne concerne spécifiquement les écoles et les établissements scolaires. Alors que l’ensemble de la société est concernée par les mesures, et notamment le monde du travail, notre système scolaire apparaît une nouvelle fois comme un angle mort de la politique sanitaire du gouvernement qui préfère
instrumentaliser le débat binaire école ouverte/fermées alors qu’aucune de nos organisations syndicales ne demande leur fermeture : nous exigeons la sécurisation des écoles et établissements scolaires afin qu’ils restent ouverts le plus longtemps possible.

Lire le communiqué intersyndical complet du 31/12/2021.

L’article 41 du projet de loi 3DS doit être abandonné !

Le projet de loi 3DS, qui sera soumis au vote en première lecture à l’Assemblée nationale le 4 janvier 2022, continue
dans sa rédaction actuelle, par son article 41, de menacer le bon fonctionnement des EPLE.
Les organisations syndicales CGT Educ’Action, FNEC-FP FO, FSU, SGEN-CFDT, SNALC et UNSA Education réaffirment leurs inquiétudes et leur opposition à des décisions qui viendraient décentraliser des personnels ou déstabiliser lefonctionnement des EPLE.
L’amendement que le gouvernement a fait adopter sur cet article 41 vise à donner l’autorité fonctionnelle auxcollectivités locales. Ceci est totalement inacceptable ! Il aggrave de surcroît la rédaction initiale que les organisations syndicales avaient pourtant déjà repoussée par un vote défavorable unanime de leur part au CTMEN comme au CSE.
Une telle mesure promettait déjà, dans sa rédaction initiale, de fragiliser très fortement le fonctionnement des collèges et des lycées en créant une situation ingérable au sein même des équipes de direction. La nouvelle disposition projetée annonce pour l’ensemble des EPLE leur mise en situation de quasi-dysfonctionnement
permanent.

Lire le communiqué intersyndical complet du 21/12/2021 ici.

AESH : amplifions et massifions la mobilisation pour gagner !

AESH : amplifions et massifions la mobilisation pour gagner !
La mobilisation des personnels AESH du 19 octobre a été un succès incontestable, démontrant que la colère s’amplifie. Cette journée d’action, largement relayée dans les média, a rassemblé
des cortèges imposants partout en France ce qui traduit bel et bien que leur niveau de mobilisation ne faiblit pas. Parce que ces personnels aspirent à exercer leur métier dans des conditions dignes et parce que le ministre reste sourd à leurs revendications, l’intersyndicale
FSU, FO, CGT Éduc’action, SUD Éducation et SNCL appelle de nouveau les personnels AESH à une journée d’action le jeudi 27 janvier 2022.

Lire l’appel intersyndical complet du 21/12/2021 pour 27 janvier 2022.

Moins 440 emplois pour faire réussir nos élèves, sérieusement ?

« L’école, c’est du sérieux » affirmait il y a quelques jours Jean-Michel Blanquer sur les ondes d’une matinale radio. Le comité technique ministériel du jour consacré à la préparation de la prochaine rentrée va montrer une fois de plus le gouffre entre les paroles et les actes du Ministre.
Les collèges et les lycées publics vont connaître 440 suppressions d’emplois d’enseignants ! Sur l’ensemble du quinquennat, le second degré aura perdu 7900 emplois, soit l’équivalent de 175 collèges rayés de la carte. Le bilan est lourd aussi dans la voie professionnelle : 1250 destructions d’emploi en 4 ans. La confirmation que les conditions de travail des personnels et de scolarisation des élèves dans les collèges et les lycées ne sont pas la priorité de ce ministre. On notera d’ailleurs
que le SNU a bénéficié de plus d’attention avec la création de 80 emplois de chefs de projet SNU.
Le message politique a au moins le mérite de la clarté à défaut de l’ambition éducative et pédagogique.

Lire le communiqué SNES/SNEP/SNUEP complet du 15/12/2021

Négociation collective dans la fonction publique : à la recherche d’une égalité des armes!

Alors que des négociations collectives sont en cours et que le gouvernement traite avec méprisles légitimes revendications salariales des agent∙es public∙ques, le Conseil constitutionnel vient
de rendre une décision, certes de rejet, mais comportant une interprétation tout à fait favorableà ce que nous défendions.
En effet, nos organisations — CGT, UFSE-CGT, CGT Santé et action sociale, CGT Services publics, FSU et Solidaires Fonction publique — ont entamé un recours unitaire contre l’ordonnance relative à la négociation collective dans la Fonction publique. Même si cette ordonnance paraît novatrice en ce qu’elle prévoit que les accords collectifs pourront être juridiquement créateurs de droits ; alors qu’ils ne constituaient jusqu’alors de simples déclarations d’intentions, cette évolution est toute relative! Ces nouvelles dispositions peuvent au contraire conduire à des situations de blocage limitant drastiquement le pouvoir d’initiative des organisations syndicales.

Lire le communiqué intersyndical du 15/12/2021 complet ici.

declaration fsu au ctmen du 15 dévembre

« L’école, c’est du sérieux » affirmait il y a quelques jours Jean-Michel Blanquer sur les ondes d’une matinale radio. Ce CTM consacré au bilan de la rentrée et à la préparation de la prochaine va montrer une fois de plus le gouffre entre les paroles et les actes du Ministre. Si l’école était traitée si sérieusement que le prétend le ministre, ce budget 2022 aurait des contours bien différents. Pourtant les défis sont multiples : à la fin de ce quinquennat, les effets de la politique éducative menée au pas de charge, dans une forme de gouvernance ministérielle très verticale, voire brutale, se font durement sentir : dégradation des conditions d’exercices des différents métiers de l’éducation, détérioration des conditions d’apprentissages, réformes dont certaines ont aggravé les inégalités entre les élèves….Les témoignages de perte de sens des métiers se multiplient. Le désarroi, l’épuisement, l’amertume, la colère s’expriment sous différentes formes mais à chaque fois le même message :  les personnels tiennent, par sens du service public, pour les élèves, mais n’ont plus vraiment d’illusion sur la capacité de l’institution à les écouter et à les considérer.

Lire la déclaration au CTMEN du 15/12/2021 complète ici.

Déclaration du SNUEP-FSU CAPN des PLP du 14 décembre 2021

Cette CAPN se tient quelques jours après l’annonce, par la ministre de la transformation et de la fonction publique, de la poursuite du gel de la valeur du point d’indice en 2022. Ainsi, pendant ce quinquennat,
aucune mesure générale de revalorisation salariale n’a été prise alors même que les pertes de pouvoir d’achat sont énormes. Plus de 6 % depuis 2017. Le gouvernement n’a ainsi pas daigné dégeler le point
d’indice considérant que cela ne rapporterait pas assez aux agent·es eu égard à ce que cela coûte au budget de l’État. Quel mépris envers les agent·es publics pour lesquel·les aucune reconnaissance globale n’aura eu lieu pendant ces 5 longues années marquées pourtant par leur engagement sans faille dans les conditions particulièrement difficiles qui perdurent encore.

Lire la déclaration du SNUEP-FSU complète du 14/12/2021 ici

DÉRÉGULATION DES PFMP : LE MINISTÈRE POURSUIT SES ATTAQUES CONTRE LES PROFESSEURS DE LYCÉE PROFESSIONNEL

S’appuyant sur un rapport de l’inspection générale et bien qu’il s’en défende, le ministère porte le projet de déréguler complètement les périodes de formation en milieu professionnel (PFMP) au mépris de nos statuts,des textes législatifs et réglementaires existants et de nos conditions de travail.
Ce rapport publié en mars 2021 est une attaque frontale contre les PLP et plus précisément contre les PLP d’enseignement général qu’il s’agirait de « contraindre dans une nouvelle circulaire » à suivre les élèves en
PFMP, laissant entendre à longueur de pages que les personnels ne sont investis ni dans la préparation, ni dans le suivi, ni dans l’exploitation pédagogique de ces dernières. L’inspection générale préconise de
remplacer les conventions existantes par un contrat dont les contenus seraient définis selon les besoins des entreprises. Si nous dénonçons déjà la place laissée aux organisations patronales dans le pilotage des
politiques éducatives, ici un nouveau pas serait franchi : les entreprises imposeraient les contenus pédagogiques aux enseignantes et enseignants, puis délivreraient à la fin des PFMP, une attestation de
« réussite » aux élèves ! Ce rapport, pourtant élaboré par des fonctionnaires, préconise aussi de contrevenir au code du travail notamment en aménageant la réglementation concernant les travaux dangereux et les horaires de nuit pour les mineurs.

Lire le communiqué complet intersyndical du 10/12/2021.