CTMEN du 26 janvier 2022. Déclaration liminaire de la FSU

Après deux ans de crise sanitaire, ce CTMEN se tient dans un moment qui, s’il continue d’être dégradé par l’épidémie de la Covid-19, affiche des caractéristiques inédites ! L’inédit c’est l’évolution du gouvernement qui commence seulement à être enfin disponible pour des échanges sérieux sur les problèmes posés par l’épidémie pour le système éducatif.
C’est, pour la FSU, le résultat concret de la mobilisation massive des personnels qui s’est engagée le 13 janvier dernier et qui doit se poursuivre.
Depuis 20 mois, les organisations syndicales, dont la FSU, portent leurs exigences pour une École sécurisée sous Covid.
Depuis 20 mois, nous dénonçons la légèreté avec laquelle ce dossier est traité par le ministre. Nous avons demandé des équipements, une méthode de travail claire et lisible, de la concertation avec tous les acteurs du dossier et à chaque fois, Jean-Michel Blanquer a préféré répondre par des opérations de communication, le faisant passer pour le champion des écoles ouvertes, alors que nous n’avons jamais voulu les fermer ! Faut-il rappeler ici que si les écoles et les établissements
scolaires sont restés ouverts, c’est grâce, d’abord, aux personnels qui tiennent à bout de bras, seuls, le service public d’Éducation. Il a donc fallu 20 mois et une grève inédite pour que les lignes bougent. Des changements ont été promis sur la méthode. Nous jugerons sur les actes. Les quelques avancées annoncées doivent rapidement se concrétiser, il y a urgence !

Lire la déclaration complète de la FSU au CTMEN du 26 janvier ici.