Avenir lycéen, le ministre Blanquer doit s’expliquer !

Nous avons appris par voie de presse l’utilisation qui a été faite des subventions accordées à l’organisation Avenir Lycéen. De l’argent public a manifestement été détourné de son usage initial, c’est inadmissible et cela va à l’encontre des principes républicains que nous portons toutes et tous.

Lire le communiqué intersyndical et associatif complet du 29/11/2020.

Cette séance du comité technique de l’Éducation nationale se tient alors que le ministre de l’Éducation nationale est au centre d’une affaire qui crée la polémique depuis une semaine. Il est soupçonné d’avoir utilisé les moyens de l’État et sa position de pouvoir pour manipuler la démocratie lycéenne. Le but aurait été de tenter de contrer le rejet majoritaire, tant parles personnels que par les usagers, de la réforme du baccalauréat. S’ils étaient avérés, les comportements révélés par la presse, attribués soit au ministre, soit à certains hauts-fonctionnaires, mettraient en lumière un manquement à l’obligation de probité qu’exige le service de l’intérêt général.

Pour la FSU, toute la lumière doit être faite sur cette affaire. Elle attend qu’une enquête administrative indépendante soit diligentée sans délai, car elle porte atteinte à l’image de notre ministère, et par là-même à la dignité de tous ses personnels.

Il s’agit là d’une nouvelle marque du mépris pour les organisations syndicales, et plus largement pour les corps intermédiaires, qui caractérise la pratique du pouvoir depuis 2017.

Lire la déclaration complète de la FSU au CTMEN du 27/11/2020.

La FSU appelle à manifester samedi 28 novembre contre la loi de sécurité globale.

De nouvelles images choquantes et inacceptables de violences po-licières à l’encontre d’un producteur de musique et d’une partie de son équipe provoquent une indignation légitime et une colère bien compréhensible. La FSU tient à apporter son soutien aux victimes de ces violences et demande, non seulement, que toute la vérité soit établie mais que des sanctions soient prise. Cette nouvelle affaire doit enfin amener un profond changement dans la politique de sécurité du Gouverne-ment mais aussi dans la doctrine de maintien de l’ordre du Préfet de police de Paris. Nous exigeons une police républicaine au service de la population.

Cette affaire renforce la détermination de la FSU à lutter contre la loi dite de sécurité globale qui favoriserait, à l’inverse de son intitulé, une aggravation, non seulement du climat sécuritaire qu’a installé le gouvernement mais également des violences perpétrées par des policiers. La FSU porte l’exigence d’une police démocratique et une doc-trine du maintien de l’ordre respectueuse des libertés publiques. Le projet de loi «sécurité globale» qui marque une dérive autoritaire inquiétante et inacceptable doit être retiré.

Lire le communiqué FSU original du 27/11/2020.

Ministre de l’Education Nationale: le discrédit est total.

Plus il félicite les enseignant-es pour leur engagement et moins ils et elles y croient. Ses vidéos leur sont devenues insupportables. L’empathie médiatisée n’est que de façade. Le double langage est de mise. Rarement ministre aura connu un tel discrédit chez les professeurs et l’ensemble des agent-es de l’éducation nationale. Le silence répété sur les personnels non enseignants (vie scolaire, PsyEN, personnels de santé et de service social, AESH, administratifs, techniques, territoriaux…) est vécu comme une forme de mépris.

Dès 2017, il se lance dans son grand projet de façonner l’éducation nationale à son idée. Quel qu’en soit le prix!En s’appuyant opportunément sur une partie des recherches en neurosciences, le ministre façonne une école qui deviendrait un lieu où le destin de chaque élève serait fixé dès le cours préparatoire. Cette conception mécaniste des apprentissages nuit à la réussite scolaire des enfants des familles populaires, et s’appuie sur des évaluations nationales dont le rôle est de faciliter un pilotage vertical du système et de justifier a posteriori ce tri social.

Lire le communiqué de la FSU complet ici.

Journée Internationale pour l’élimination des violences faites aux femmes :LA FSU MOBILISÉE POUR EXIGER DES MOYENS AMBITIEUX

Selon l’ONU, plus d’une femme sur trois dans le monde subit des violences physiques et/ou sexuelles dans sa vie. 243 millions de jeunes filles et de femmes âgées de 15 à 49 ans ont subi des violences sexuelles et/ou physiques de la part d’un partenaire intime. Elles sont 200 millions à subir des mutilations génitales et 650 millions à être mariées de force avant leur majorité. La violence contre les femmes et les filles constitue une violation des droits humains les plus répandues et l’un des plus grands risques de mortalité pour elles.

Lire le courrier de la FSU du 23/11 complet ici.

Violences sexistes. L’intersyndicale écrit à la ministre de la FP.

Madame la ministre, Nos organisations souhaitent vous interpeller de façon unitaire concernant la lutte contre les violences sexistes et sexuelles et plus largement l’égalité professionnelle entre les femmes et les hommes. Dans la Fonction publique où les femmes sont majoritaires à 62,5%, ces enjeux sont fondamentaux et correspondent à des fortes attentes des personnels.La Fonction publique se doit d’être exemplaire aussi bien pour l’ensemble des agent.es que dans les moyens accordés à celles et ceux qui exercent des missions publiques véritables leviers pour une égalité réelle.

Lire le courrier complet du 19/11 de l’intersyndicale ici.

Revalorisation dans l’éducation?

Le Ministre de l’Éducation Nationale a annoncé des mesures de revalorisation salariale des enseignant-es pour 2021.

La FSU regrette en premier lieu que ce ne soient pas l’ensemble des personnels qui soient concerné-es. Elle alerte en particulier sur l’urgence d’une revalorisation des AESH (accompagnant-es d’élèves en situation de handicap) et de l’ensemble des personnels titulaires et contractuels qui concourent au service public d’éducation, quelles que soient les missions assurées.

Lire le communiqué complet de la FSU du 17/11/2020 ici.

Loi sécurité globale: sortir des logiques sécuritaires et renforcer la cohésion sociale

Comme cela avait été annoncé il y a plusieurs mois déjà,le gouvernement présente ac-tuellement son projet de loi «sécurité globale». Ce projet prévoit des mesures qui restreindraient gravement les libertés publiques et notamment le droit à la vie privée et la liberté d’information, sans offrir aucune garantie supplémentaire contre le terrorisme,empêchant de fait toute dénonciation de dérives et violences policières.

La FSU, en accord avec les associations de défense des droits de l’Homme et de la liberté de la presse ainsi que la Défenseuse des droits, dénonce de graves dangers pour le respect de la vie privée, la liberté d’information et la liberté d’expression garantis par la Constitution. Des principes que Samuel Paty, notre collègue assassiné a justement payés de sa vie, et qu’il serait indigne de bafouer ainsi.

Lire le communiqué FSU complet du 1611/2020

SITUATION SANITAIRE : COMMUNIQUÉ COMMUN FSU, UNSA Education, Sgen-CFDT, CGT Educ’action, SNALC, SUD Éducation, Sncl-Faen

Au vu de la situation sanitaire et des tensions qu’elle fait peser sur le système éducatif, mais aussi du fait de la forte inquiétude des personnels de l’Éducation nationale sur le rôle de l’École dans la propagation de l’épidémie, les organisations FSU, UNSA Education, Sgen-CFDT, CGT Educ’action, SNALC, SUD Éducation, Sncl-Faen demandent :

•l’organisation de points réguliers entre le ministère et les organisations représentatives, notamment à chaque fois que des annonces importantes sont faites publiquement. À ce jour, une seule réunion a eu lieu depuis le début de l’année, ce qui est très insuffisant;

•la mise en œuvre du cadre national relatif au plan de continuité pédagogique et l’élargissement aux collèges et aux écoles des possibilités aujourd’hui offertes en lycée en termes d’organisation pédagogique;

•un soutien sans faille de l’administration envers l’ensemble des personnels afin de leur apporter de l’assistance quand ils en ont besoin, et surtout d’éviter de leur compliquer la tâche par des contrôles tatillons, notamment sur les fonctionnements pédagogiques retenus;

•le recrutement de personnels (remplaçants, assistants d’éducation) comme annoncé par le ministre lors de la conférence de presse du 12 novembre, afin non seulement d’améliorer les conditions d’exercices actuelles, mais également d’anticiper sur les scénarios futurs;

•l’arrêt de toute utilisation et de toute communication par le ministère de chiffres dont la fiabilité est remise en cause par les méthodes de collecte, chiffres qui pourraient conduire à sous-estimer la propagation du virus au sein des écoles, collèges et lycées et,en cela, mettre en danger la santé des personnels et des usagers.

Lire le communiqué intersyndical educ complet du 16/112020 ici.

Primes et indemnités ne sont pas une réponse à l’urgence sur les salaires dans la Fonction publique

Les organisations dénoncent l’absence de discussion salariale au niveau de l’ensemble de la Fonction Publique, tout étant renvoyé à des mesures insuffisantes, partielles et sectorielles. Par ailleurs, les discussions sectorielles, quand elles existent,n’interrogent quasiment jamais les carrières et l’avancement et n’apportent que des propositions sous forme d’indemnités, primes, heures supplémentaires, …etc.

Nous le redisons avec force: parce qu’elles sont inéquitables, parce qu’elles ne concernent qu’une minorité d’agent.e.s, parce qu’elles n’augmentent pas la rémunération de manière pérenne, parce qu’elles accroissent les inégalités entre les femmes et les hommes, les primes ne peuvent être la solution à l’urgence salariale.

Lire le communiqué complet de l’intersyndicale FP du 13112020