Communiqué FSU sur la mobilisation.

Communiqué de presse – Les Lilas le 23 novembre 2018

En dépit d’ambiguïtés, une partie de la population est mobilisée pour exprimer un réel problème de pouvoir d’achat mais aussi des sujets d’inquiétude qui témoignent d’une angoisse réelle pour l’avenir. La FSU estime que le gouvernement doit en prendre la mesure en y apportant les réponses sociales nécessaires.

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Les professeur·es de lycée professionnel rejettent la réforme Blanquer de la voie professionnelle et considèrent leur métier non reconnu et en forte dégradation

Alerté par des témoignages réguliers de collègues dans les établissements, les réunions, les stages, les mobilisations… le SNUEP-FSU a réalisé une enquête sur les conditions de travail des professeur·es de lycée professionnel (PLP). Cette enquête permet
d’objectiver leurs difficultés au plus proche du terrain et de porter
les revendications des personnels. Elle révèle le refus par les PLP de la réforme Blanquer de la voie professionnelle qui généralise des dispositifs dégradant leurs conditions de travail et les conditions d’études des jeunes. Le ministre refusant de les entendre.
Plus de 8 enseignant·es en lycée professionnel sur 10 ne sont pas satisfait·es de leurs conditions de travail.

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Communiqué du 16 novembre 2018

 

Le 13 novembre, l’intersyndicale de la voie professionnelle s’est réunie pour faire le point sur la mobilisation en cours et discuter des suites du mouvement. Les enseignantes et enseignants de lycée professionnel ont à nouveau été en grève à plus de 20 % le 12 novembre, animant de nombreux cortèges dans les manifestations de l’éducation, prenant des initiatives et menant des actions dans les territoires.

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Communiqué de presse du 14 novembre2018 – le Rapport annuel sur l’état de la Fonction publique

Le rapport annuel sur l’état de la Fonction publique présenté ce lundi 12 novembre au conseil commun  de la Fonction publique et dont la version projet est publiée en ligne par l’administration ici : https://www.fonction-publique.gouv.fr/rapport-annuel-sur-letat-de-la-fonction-publique-edition-2018 met à disposition de l’ensemble des citoyens des données utiles au débat public.

L’édition 2018 comporte les statistiques complètes relatives à l’emploi et aux salaires des agent-es de la Fonction Publique pour l’année 2016. Ce rapport est un document utile qui montre la réalité du quotidien des fonctionnaires et des agent-es non titulaires. Il déconstruit nombre d’idées fausses.La Fonction publique ce sont aujourd’hui 5,48 millions de personnes (20% de l’emploi en France) parmi lesquelles 967 000 ne sont pas titulaires qui sont engagé-es au quotidien pour faire fonctionner les services publics.Le nombre d’agents a augmenté de 0,5% en 2016 mais le taux d’administration stagne. Cela signifie que l’augmentation de la population, et donc de ses besoins, n’est pas prise en compte avec un nombre équivalent d’agents publics. Par ailleurs, le nombre de fonctionnaires baisse. Le rapport relève ainsi une augmentation de la part des contractuel-le-s dans l’emploi public (+ 2,8%). Et le gouvernement annonce vouloir aller encore plus loin !

La FSU revendique plus que jamais un plan de titularisation et l’ouverture de discussions sur la question des recrutements d’agent-es titulaires.Concernant les rémunérations, le rapport annuel fait le portrait d’une Fonction Publique affaiblie par les  politiques d’austérité menées successivement. Il montre aussi que l’entrée en application de la première tranche du protocole PPCR contrarie un peu ce mouvement avec des gains évidents pour toutes et tous les agent-es. Pour la FSU, il s’agit de revaloriser davantage toutes et tous les agent-es et de reconnaître mieux leurs missions et qualifications.La part des primes dans les traitements continue son augmentation. Si le rythme en est moins rapide en 2016 (+0,4 point), cela confirme que l’attribution de primes continue à compenser la perte relative de pouvoir d’achat du traitement indiciaire, et qu’elle se fait seulement au bénéfice de certains. La FSU maintient sa revendication de revalorisation indiciaire de toutes et tous et d’intégration des primes dans les salaires. Cela est d’autant plus important à la veille d’une réforme des retraites qui risque d’être préjudiciable aux fonctionnaires compte tenu de la politique salariale menée.Le salaire net mensuel des femmes est inférieur de 12,9% à celui des hommes dans l’ensemble de la Fonction publique, rendant urgentes l’application de mesures contraignantes pour atteindre l’égalité.Les indicateurs sur les structures par âge des personnels marquent un vieillissement de la Fonction Publique. Les départs en retraite sont toujours plus tardifs et l’entrée dans la Fonction Publique toujours plus tardive (le nombre de fonctionnaires de moins de 30 ans est toujours en baisse). A cela s’ajoute une politique de recrutement insuffisante.Le cliché du « rond de cuir » est battu en brèche.  Le rapport note que 36%  des fonctionnaires travaillent le dimanche (25% dans le privé), 17% travaillent de nuit (15% dans le privé).  Loin des caricatures faites parfois, les agent-es travaillent dans des conditions parfois difficiles et mal reconnues pour assurer l’efficacité et la continuité du service public. Le nombre de jours d’absence pour maladie est sensiblement le même dans la fonction publique que dans le privé (33% dans le public et 30% dans le privé et pour 52% des agent-es il s’agit d’un arrêt de moins de 8 jours, c’est le cas aussi pour 49% des salarié-e-s du privé).

La FSU continue d’exiger la fin de la journée de carence tout aussi injuste qu’inefficace.

La FSU s’appuiera sur ce rapport pour faire reconnaître mieux l’engagement professionnel de toutes et tous les agent-es et obtenir de meilleures conditions de travail. C’est une question de justice sociale pour les agent-es et c’est indispensable au bon fonctionnement des services sur l’ensemble du territoire.

COMMUNIQUÉ du 13 novembre 2018 – Contre la réforme de la voie professionnelle : la profession reste mobilisée

Ce mardi 13 novembre 2018, la formation interprofessionnelle (FIP) a été consultée sur les projets d’arrêtés mettant en place les nouvelles grilles horaires en Bac Pro et CAP, ainsi que les arrêtés laissant  la possibilité à chaque CPC de définir la durée de PFMP de chaque diplôme.

Bien que rejetées par la profession, les grilles horaires, n’ont quasiment pas évolué depuis le vote contre du Conseil supérieur de l’éducation du 10 octobre. Cependant, l’ajout du maintien des horaires d’enseignement annuel quelle que soit la durée des périodes de formation en milieu professionnels (PFMP) aura des répercussions sur les moyens attribués aux établissements.

Pour les diplômes où le nombre de semaines de PFMP sera réduit, soit les élèves auront une (ou des) semaine(s) de formation en moins (sans cours ni stage), soit les enseignements seront à répartir sur davantage de semaines de cours, leur durée hebdomadaire diminuant ainsi de 1 à 2 heures. Si le SNUEP-FSU n’est pas opposé à une réduction de la durée des PFMP, celle-ci ne peut en aucun cas s’opérer sur le dos des enseignements scolaires dispensés en établissement. Il revendique des grilles horaires hebdomadaires, identiques pour chaque diplôme.

Les professeur·es de lycée professionnel (PLP) ne sont pas dupes. Selon l’enquête menée par le SNUEP-FSU, neuf sur dix considèrent que la réforme proposée par le ministre, incluant ces grilles horaires, va dégrader leurs conditions de travail. Avec moins d’enseignement et des dispositifs qui n’ont pas fait leurs preuves, les conditions d’études des élèves ne pourront pas être améliorées, que ce soit pour une insertion professionnelle réussie ou une poursuite dans le supérieur.

Le ministre est lancé dans un engrenage infernal : détérioration d’études et des conditions de travail, non prise en compte de la parole des PLP, absence de cadrage, calendrier beaucoup trop serré… Le SNUEP-FSU dénonce cette transformation de la voie professionnelle qui a pour objectif de déstabiliser celle-ci pour mieux la faire disparaitre.

Le SNUEP-FSU entend continuer à informer et à mobiliser la profession pour le retrait de cette réforme et l’ouverture d’une réelle concertation pour une autre réforme susceptible d’améliorer réellement conditions de travail des personnels ainsi que les conditions d’études et perspectives d’avenir des jeunes.

COMMUNIQUÉ du 13 novembre 2018 – La mobilisation le 12 novembre 2018 démontre que les PLP disent NON à la réforme de la voie professionnelle

Ce lundi 12 novembre 2018, les professeur·es de lycée professionnel (PLP) ont été nombreuses et nombreux en grève et dans les manifestations. Elles et ils se sont mobilisé·es contre les suppressions de postes dans l’Éducation nationale et contre la réforme Blanquer de la voie professionnelle.

Cette mobilisation est le signe de l’opposition des PLP à la diminution des heures d’enseignements, aux fusions de diplômes et aux multiples dispositifs envisagés : familles de métiers, co-intervention, chef d’œuvre…

Avec cette réforme, le ministre va supprimer 2500 postes d’ici 2022 et mettre en place des formations professionnelles au rabais pour les jeunes qui vont rencontrer des difficultés accrues dans leurs poursuites d’études et dans leur insertion professionnelle.

Les PLP ne sont pas dupes. Les dispositifs de la réforme sont des outils pour continuer à vider les diplômes de leurs contenus. Cette réforme entraînera une nouvelle dégradation des conditions de travail des enseignant·es.

Le ministre doit entendre la colère des PLP.

Le SNUEP-FSU continue de rencontrer les collègues sur tous les territoires pour informer et échanger afin de poursuivre le combat contre la mise en place de la réforme Blanquer de la voie professionnelle. Le SNUEP-FSU appelle les PLP à rester mobilisé·es et à débattre ensemble dans les établissements des modalités d’actions collectives.

Voter SNUEP-FSU du 29 novembre au 6 décembre 2018, c’est voter pour un syndicat engagé contre la réforme Blanquer et pour des militant·es et représentant·es qui enseignent en LP et défendent les collègues au quotidien.