Ce CSE se déroule une semaine après la publication des résultats de l’enquête auprès des personnels et des parents d’élèves que la FSU a commandée à l’institut IPSOS. Celle-ci met en avant l’écart qui n’en finit pas de se creuser entre les intentions ministérielles et les attentes réelles des personnels.
Les enseignant-es estiment à 69% que les réformes de Jean-Michel Blanquer sont au mieux inutiles pour les élèves et pour 68 % d’entre eux elles vont plutôt dans le mauvais sens. 73 % trouvent que ces reformes aggravent leurs conditions de travail. Le sondage dessine le portrait d’une communauté éducative qui s’estime d’autant plus malmenée qu’elle a une haute idée du rôle de l’école et de l’utilité sociale des métiers de l’éducation. Si ce rejet global était connu chez les militant-es syndicaux-les, il s’avère en fait que les non syndiqué-es ont un regard plus sévère sur la politique éducative menée par le ministère.
Lire la déclaration liminaire intégrale de la FSU au CSE du décembre 2020.