Archives de catégorie : voie professionnelle

Les PLP ne sont pas des bénévoles :l’intersyndicale de la voie pro exige de rémunérer les oraux de chef-d’œuvre !

L’absence d’anticipation et le refus irresponsable du ministère d’aménager les épreuves des diplômes professionnels 2022 ont de graves conséquences dans les lycées professionnels : les personnels sont
surchargés de travail et les élèves perdent encore des heures de cours.
Aux activités professionnelles habituelles des PLP en fin d’année : enseigner, organiser les CCF, effectuer les visites de stage, corriger les épreuves et préparer la rentrée, s’ajoutent deux missions
supplémentaires imputables à la Transformation de la voie professionnelle et à la loi « pour la liberté de choisir son avenir professionnel ». Cette dernière, en libéralisant le marché de la formation et de l’apprentissage, a généré une multiplication de candidat·es au CAP dans les CFA privés, que les PLP doivent certifier. Ainsi de nombreuses convocations sont tombées empêchant les enseignant·es d’assurer les cours dus aux élèves.

Lire le communiqué intersyndical VP du 07/06/2022.

Nouvelles attaques contre les lycées professionnels et les PLP dans le projet Macron

Le SNUEP-FSU a été reçu par l’équipe de campagne du candidat Macron pour obtenir des clarifications sur les annonces concernant la « révolution complète des lycées professionnels ». Alors que beaucoup
de sujets sont renvoyés à une prétendue « grande concertation », certains sont déjà actés.
Les PFMP seront doublées pour tous les élèves de terminale CAP et bac pro impliquant le transfert de la responsabilité de la formation professionnelle aux entreprises au dépend des enseignements
professionnels dispensés par les professeur·es de lycée professionnel (PLP). Cette première confirmation signe une diminution drastique voire une disparition des heures d’enseignement professionnel en terminale.

Lire le communiqué complet du SNUEP-FSU du 06/04/2022

RENFORCER LA VOIE PROFESSIONNELLE SOUS STATUT SCOLAIRE :UNE EXIGENCE SOCIALE

Les services publics sont de puissants leviers d’égalité sans lesquels les crises économique, sanitaire, sociale et environnementale auraient été encore plus dévastatrices. Les choix politiques opérés n’ont
pourtant eu de cesse de les affaiblir malgré la pandémie et malgré maintenant une situation géopolitique inquiétante qui va impacter durablement l’économie. L’obstination des politiques à refuser d’engager des politiques sociales protectrices et salariales ambitieuses conjuguée à des stratégies de divisions de la population font peser le risque d’une crise politique et démocratique d’ampleur. Il nous appartient de poursuivre les combats contre la loi de transformation de la
Fonction publique, les projets de réforme des retraites, celles des services publics hospitalier et d’éducation. À rebours de ces choix dévastateurs, il nous faut porter collectivement un projet pour renforcer notre modèle social, améliorer l’accès aux services publics et obtenir un véritable partage des richesses afin de faire émerger une société juste, égalitaire et démocratique capable de relever les défis de demain.

Lire le communiqué complet du SNUEP-FSU du 01/04/2022

E. MACRON PORTE UN PROJET DÉVASTATEUR POUR LA VOIE PROFESSIONNELLE SCOLAIRE

Lors de la présentation de son programme pour les élections présidentielles de 2022, le candidat E. Macron a confirmé son projet d’une réforme d’ampleur des lycées professionnels. Parallèlement, il promet « une rémunération des lycéens professionnels, en changeant totalement de logique de formation, en s’inspirant de ce que nous avons réussi sur l’apprentissage ».
Cette proposition et ces éléments de langage masquent en réalité un projet beaucoup plus dévastateur pour les jeunes issus de milieux défavorisés qui se destinent aux métiers d’ouvrier·es et d’employé·es. Son objectif, encore inavoué, est en réalité d’exclure du giron de l’Éducation nationale tous les jeunes en difficultés sociale et scolaire pour les transférer dans un secrétariat d’État dédié au sein du ministère du Travail.
Son projet n’est pas non plus d’offrir une rémunération à toutes les jeunes mais seulement à celles et ceux parvenu·es en terminale. Pour cela, il veut créer un nouveau statut de stagiaire de la formation, où le temps passé en entreprise augmentera significativement au détriment du temps en lycée – si tant est que les lycées ne soient pas immédiatement transformés en centre de travail !

Lire le communiqué du SNUEP-FSU complet du 1803 ici.

La colère vis à vis du ministère est profonde dans la voie professionnelle.

Après presque 2 ans de crise sanitaire, le ministre organise la rentrée dans les lycées professionnels comme si rien ne s’était passé. Aucune mesure n’est envisagée pour rattraper le retard dans les apprentissages des élèves en raison d’un enseignement en mode dégradé. L’exigence du pass-sanitaire dans certains secteurs professionnels va impacter les possibilités de PFMP de certains élèves. Cela n’a absolument pas été anticipé rue de Grenelle. Les véritables questions concernant sa
responsabilité propre, à savoir la gestion des jeunes qui ne seraient pas en possession du pass-sanitaire restent entières. Ce sera encore aux professeurs de lycées professionnels de bricoler pour s’adapter localement et en fonction des filières au risque de voir encore s’aggraver leurs conditions de travail.

Lire le communiqué intersyndical VP complet du 06/09/2021

DES AMÉNAGEMENTS TARDIFS, APPROXIMATIFS ET IRRESPONSABLES

Depuis des mois, nos Organisations syndicales demandent la mise en place d’un plan d’urgence pour l’Éducation. Depuis le printemps, elles réclament des aménagements des programmes et des modalités d’examen pour les élèves de la voie pro particulièrement fragilisé·es par la crise sanitaire.

Niant la réalité, le ministre n’a rien voulu entendre. À un mois des épreuves et au pied du mur, il est contraint de prendre des dispositions pour aménager les examens, reconnaissant enfin l’existence de difficultés pour la session 2021. Pour autant, l’intersyndicale Voie Pro considère ses réponses comme inadaptées et inacceptables. Les élèves de la voie professionnelle vont devoir passer toutes leurs épreuves ponctuelles comme une année « ordinaire » alors que leurs homologues du LGT n’en passeront qu’une seule.  

Lire le communiqué intersyndical complet ici du 18/05/2021.

la veille des examens : situation très alarmante dans la voie professionnelle scolaire

Alors que la circulation virale est toujours alarmante, les semaines d’enseignement à distance et de vacances n’ont pas été mises à profit pour une réouverture des établissements scolaires dans des
conditions de sécurité sanitaire optimum. De plus, les problèmes numériques n’ont toujours pas été totalement résolus en cette première journée de reprise particulière. Alors que la vaccination de tous les personnels volontaires est une condition indispensable pour
maintenir les établissements ouverts, elle est largement chaotique pour les plus de 55 ans et la planification pour les autres agentes et agents de l’Education nationale n’est toujours pas actée.

Lire le communiqué intersyndical voie pro du 27/04/2021 ici.

Pour une neutralisation de la note de chef-d’œuvre en CAP

Malgré la crise sanitaire qui impacte considérablement la formation des élèves, le ministre de l’éducation nationale persiste à vouloir maintenir toutes les mesures de sa «transformation de la voie professionnelle». Ainsi, un de ses dispositifs emblématiques, le «chef-d’œuvre», pèsera lourdement sur la certification des élèves et des apprentis dès la session 2021, alors que la mise en œuvre de ce dispositif a été très chaotique.De nombreuses raisons devraient pourtant inciter le ministre à la plus grande prudence.

Dans la voie scolaire notamment, la note obtenue au chef-d’œuvre est composée à 50 % de contrôle continu et à 50 % d’un oral devant un jury. Les textes définissant ces modalités d’examen sont parus au BOEN en 2020 alors que la première année de formation était assez largement entamée. Sur cette même première année, le premier confinement est intervenu mi-mars, obérant toute possibilité de poursuivre les «enseignements» autour du chef-d’œuvre. La possibilité de tenir compte du contrôle continu sur cette période paraît donc bien incongrue.

Lire le communiqué commun SNUEP-FSU/SNPI-FSU du 15/04/2021.

L’intersyndical voie professionnelle écrit au ministre.

L’intersyndicale de la voie professionnelle exige de la considération et des moyens pour cette voie de formation sous statut scolaire Comme toujours,nous avons appris par les médias,et en même temps que le reste de la population, la décision de fermeture des établissements scolaires le 31 mars. Cette annonce,symbole de l’impréparation dont fait preuve le ministère depuis le début de la crise sanitaire impacte très lourdement,une fois encore, les lycéennes et lycéens professionnels et les personnels. La voie professionnelle,une voie toujours plus reléguée. En effet, ce troisième confinement conjugué au réaménagement des vacances scolaires de printemps percute les CCF, les PFMP et l’organisation des établissements. Déjà maintes fois repoussées, les certifications des PFMP doivent dorénavant faire l’objet de précisions réglementaires urgentes dans toutes les filières.Le nombre de CCF obligatoire doit aussi être revu afin de permettre aux enseignant·es et aux élèves une fin d’année la moins compliquée possible.De plus, les épreuves ponctuelles du Bac Pro 3 ans restent encore programmées quasi en l’état!

Des sujets aux choix doivent être envisagés afin de ne pas pénaliser les élèves.Votre posture a conduit les élèves de la voie pro et les PLP dans des difficultés grandissantes. Pourtant nos organisations syndicales n’ont eu de cesse de vous alerter et de vous faire des propositions qui auraient permis d’éviter l’anxiété et la pagaille que nous vivons aujourd’hui.

Lire le le courrier de l’intersyndicale VP du 15/04/2021.