La publication des résultats d’admissibilité aux concours externes montre que dans le premier comme le second degré, le nombre de nouvelles enseignantes et nouveaux enseignants réellement recruté-es sera très inférieur au nombre de postes ouverts aux concours.
Le ministère affirme que cette situation a été anticipée et que les élèves auront toutes et tousdes enseignant-es devant elles et eux à la rentrée. Sa volonté inavouée est pourtant bien defavoriser le recours aux contractuel-les que pourtant les rectorats peinent à recruter. Finalement, de très nombreuses classes se retrouveront sans professeur-e à la rentrée.
Depuis 6 mois, le ministère refuse de publier les chiffres des inscrit-es aux différents concours. Il s’est donc évertué à cacher l’ampleur des effets de la réforme qu’il a imposée à toute la profession, alors que le vivier de candidat-es ne cesse de se réduire depuis 20 ans.