Les quatre journées de grève des lycées ont réussi à arracher au ministère quelques concessions mais celles-ci demeurent très insuffisantes :
- Prolongationjusqu’en 2019 seulement des indemnités et bonifications pour les mutations.
Cette prolongation n’existe pas pour les collègues arrivés après 2015 dans les établissements concernés et pour les autres personnels (administratifs, AED, agents…) ;
- Création de 450 postes supplémentaires pour la rentrée 2017. Comment seront-ils fléchés ? Ces postes ne risquent-ils pas d’être absorbés par la pression démographique.
Cela fait maintenant trois ans que le SNUEP-FSU Versailles dénonce la sortie programmée des lycées professionnels qui aggraverait les conditions d’enseignements et aurait des conséquences néfastes sur la réussite des élèves, les inégalités scolaires et le climat scolaire.
Le SNUEP-FSU Versailles alerte sur l’urgence d’ouvrir un vrai dialogue et revendique :
– une carte élargie des lycées en Education Prioritaire et qui donne lieu à une dotation horaire spécifique, permettant notamment une diminution significative du nombre d’élèves par classe et des cours en groupes à effectifs réduits.
– une stabilité et un renforcement des équipes pluriprofessionnelles,
– l’attribution pour les personnels de l’indemnité REP et le maintien des droits aux bonifications de carrière (hors-classe, classe exceptionnelle) et aux bonifications pour les mutations.
Le refus de la ministre de répondre aux revendications contraint les personnels à élargir le mouvement et à accentuer les mobilisations dès la rentrée.
Dans ces conditions, le SNUEP-FSU appelle à la grève le 3 janvier, invite les collègues des établissements à se réunir en AG chaque jour pour décider des suites à donner au mouvement. Le SNUEP-FSU encourage et soutient les lycées professionnels dans le mouvement jusqu’à l’obtention de nos revendications.