Nous commençons notre déclaration par remercier les personnels de la DPE pour leur professionnalisme et leur disponibilité et voulons transmettre le sentiment de la majorité des collègues qui ont trouvé une écoute réelle à leurs questions.
Toutefois, nous ne pouvons que déplorer les conditions dans lesquelles les documents nous ont été transmis ainsi que nous l’avions fait remarqué par la déclaration intersyndicale signée par la CGT, Sud éducation et les syndicats de la FSU (Snep, Snes, Snuep) lue au cours du GT Barème et dans laquelle, nous déplorions le fait que nous n’avions pa s pu, en tant que commissaires paritaires, jouer pleinement notre rôle de conseil auprès de nos collègues.
Nous regrettions alors les conditions de l’information sur le mouvement fait à nos collègues stagiaires contrairement à ce qui se pratique dans d’autres académies. Nous considérons que le Recteur fait peu de cas de la situation des collègues entrant dans le métier, au cours d’une année stressante, alors même qu’il leur faut appréhender la manière d’enseigner dans des conditions souvent difficiles. Ne nous voilons pas la face, la première année d’exercice est souvent source de désillusions. Si un nombre important de nouveaux professeurs, ont la tentation de démissionner, force est de constater que de plus en plus le font. Nous estimons que cette tendance négative devrait interpeller notre employeur. La dégradation de l’image du métier, la dévalorisation salariale qui n’est toujours pas corrigée (pour mémoire le salaire moyen d’un professeur reste de 31 % inférieur à celui des autres cadres de la fonction publique et de 38 % à celui des cadres du privé), les injonctions contradictoires ainsi que les élèves de plus en plus difficiles auxquels nous sommes confrontés en tant qu’enseignant,
nous semblent participer à la crise de recrutement que le ministère a tort de nier, malgré les ambitions de recrutement d’enseignants déclarées en 2012, mais qui n’a pu être pleinement réalisée.
Nous devons alerter également le Rectorat, comme cela avait été dit, au moment des différents GT barèmes, sur la situation particulière des personnels en retour de CLD ou de disponibilité qui n’ont pas toujours eu accès à l’information idoine pour faire valoir leurs droits à mutation, et ce, malgré la bonne volonté et la compétence des personnels de la DPE ou des secrétariats des établissements.
Nous regrettons également, que dans le cas que certaines situations de collègues qui avait été actées les années précédentes, ne le soient pas cette année en raison d’une lecture durcie des textes. Cela a pu provoquer de l’incompréhension et de la frustration chez les collègues concernés.
Nous regrettons, cette année encore, que le mouvement intra soit considéré comme la deuxième partie du mouvement inter, ce qui n’est pas toujours compris, ni intégré par tous nos collègues.
Enfin, nous demandons une réflexion sur la pondération des éléments de barème afin de permettre une plus grande fluidité du mouvement et permettre la mutation de tous.
