Ce jeudi 5 septembre, à la majorité des votant·es, le CHSCT
ministériel a validé l’alerte déposée par le SNUEP-FSU concernant la
réforme de la voie professionnelle. Il confirme ainsi que cette réforme
engendre des risques psycho-sociaux pour les personnels. Il acte que les
dispositifs de la réforme vont dégrader leurs conditions de travail et impacter
leur santé physique, mentale et sociale.
La balle est maintenant dans le camp du ministre. Il a deux mois
pour répondre explicitement au vote du CHSCT qui demande le retrait de la
réforme au regard des conséquences lourdes sur la vie professionnelle et
personnelle des collègues. Son discours sur le « bien-être au
travail » et « le bonheur professionnel » ne résiste pas à cette
nouvelle épreuve des faits et le SNUEP-FSU lui demande d’en tirer toutes les
conséquences.
Cette décision du CHSCT confirme que la responsabilité des
difficultés rencontrées dans les établissements est imputable à la réforme et à
ses dispositifs. Le SNUEP-FSU rappelle que d’aucune façon cette responsabilité
ne peut et ne doit être renvoyée sur les personnels.
Le SNUEP-FSU poursuit son action syndicale et prend toutes ses responsabilités pour dénoncer la réforme en cours. Il appelle les collègues à se réunir et débattre dans les établissements pour définir ensemble les suites des actions à mener.
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